Résumé :
Changer de regard sur la jeunesse. Les jeunes seraient « paresseux », « incultes », voire « égoïstes et individualistes ». J’ai entendu mille fois ces accusations à l’égard de la jeunesse : dans des dîners de famille, à la volée chez un commerçant ou portées par des éditorialistes remontés à la télévision. Ces jugements négatifs sont non seulement infondés, mais aussi délétères pour toute la société. Entre le chômage, la dégradation de la situation économique, la pandémie et l’urgence écologique, les jeunes doivent composer avec des paramètres inédits. De plus, les défauts qu’on leur prête sont souvent le symptôme d’une profonde incompréhension – d’un désintérêt ? – pour leurs préoccupations et leurs pratiques. De fait, que ce soit en entreprise, en politique ou dans les médias, les jeunes ont rarement voix au chapitre. C’est la raison pour laquelle j’ai voulu leur donner la parole, dans cette enquête afin de raconter les difficultés auxquelles ils font face et de montrer les solutions qu’ils proposent pour garder espoir en l’avenir. Car une chose est certaine : les jeunes ne correspondent pas aux clichés qui leur collent à la peau. Il est plus qu’urgent de changer de regard sur la jeunesse : la solidarité intergénérationnelle est indispensable pour faire face aux bouleversements qui nous menacent tous.
Salomé Saqué a 27 ans. Elle est journaliste pour le média en ligne Blast, France 5 et France Info.
L'avis de Gustave :
S. Saqué s'attaque à un vaste sujet. Un regard éclairé sur cette jeunesse tant critiquée. C'est bien construit, c'est argumenté et documenté, avec des témoignages de cette génération millennials qui font parfois froid dans le dos. C'est le constat d'une jeunesse angoissée et dévalorisée, et qui malgré tout garde espoir et essaye de se construire un futur.
Ce qui compte, ce n'est pas l'inaction passée, c'est ce que vous allez faire après avoir lu ces pages.
C’est un appel à l’aide, une main tendue à destination de nos aînés.
Je veux donner du courage aux jeunes pour l'avenir qui s'annonce rude, mais aussi amener les générations qui nous critiquent à changer de regard sur la jeunesse...