Résumé :
Lorsque Doris et Tup se rencontrent dans les années 1930, l'avenir leur apparaît comme une évidence. À tout juste dix-huit ans, Doris troque ses rêves d'enseignante pour une vie d'amour et de labeur aux côtés de Tup dans la ferme laitière familiale du Maine. Là-bas, leurs journées suivent les rythmes de la terre ; un quotidien fait de joies simples, en communion avec la nature, qu'égayent bientôt trois enfants au caractère affirmé : Sonny, qui fait de sa chambre un musée consacré aux insectes uniques de la région ; Dodie, la cadette au grand cœur ; et Beston, le petit dernier, calme et dévoué. Une vie de découverte et de partage bien réglée, jusqu'au jour où survient une terrible tragédie, ébranlant à jamais les fondations familiales...
Premier roman envoûtant, Plus grands que le monde explore avec une tendresse et une compassion rares les chemins de reconstruction d'une famille endeuillée. Étendant le récit sur presque vingt ans, Meredith Hall rend compte du quotidien d'une famille américaine ordinaire au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, prise entre les tourments personnels et les bouleversements sociétaux. Mais c'est en dépit de tout un roman lumineux, au phrasé élégant et juste, qui jette sur l'amour – filial, parental, fraternel – une lueur neuve et habile. Bouleversant.
L'avis de Gustave :
Dans la ferme familiale du Maine, Tup et Doris vivent une vie paisible et laborieuse avec leurs trois enfants, Sonny, Dodie, et Beston. Leur quotidien est fait de moments simples et heureux, entre la ferme et les plaisirs de la nature environnante. Mais un drame soudain vient bouleverser cet équilibre idyllique, plongeant chaque membre de la famille dans une lutte intime pour surmonter la douleur. Sur vingt ans, ils tentent de reconstruire leur vie, de panser leurs plaies, et de renouer avec l'amour familial. C'est un récit émouvant, lumineux malgré la tragédie, qui touche le cœur et célèbre la force des liens familiaux.
Papa dit que nous oublierons certaines choses, que l'oubli est une bénédiction cachée à l'intérieur des mauvaises choses.(…) J'ignore où est la différence entre oublier et se souvenir